| bidibulle91 | | ou courge? dans quelle étagére? | | Administrateur |  | | 46 messages postés |
|  Posté le 09-04-2004 à 09:44:16   
| "A bon ouvrier, bons outils" disait feu mon grand père.
Et moi je dis, pareil, pas mieux, bravo papy.
Pour bien travailler, dans "les règles de l'art", il faut prendre un certain nombre de dispositions, voire de précautions.
La mécanique laisse rarement de place au hasard, le mécanicien, non plus.
Tout d'abord, correctement disposer la moto c'est à dire, ne pas se la prendre sur la tronche.
Car çà peut paraitre con, mais par exemple , un K11LT pèse dans les 320 kilos, ya donc fortement intérêt à ce que tout soit bien calé lorsque la brèle ne touchera plus terre et que l'on aura la tête dans les entrailles de la bête...
Méthode dite "du pauvre":
- le parpaing qui sert habituellement à foutre sur la gueule du voisin quand il fait gueuler la voisine....
-Une planchette a disposer sur le morceau de parpaing
On les pose subtilement sur le sus-mentionné pargaing, cong. Lààà, voilààà.Sage....
Pourquoi des planches de bois sur le parpaing, me direz-vous ?
pour pouvoir ajuster la hauteur de travail, au besoin et au fur et à mesure;
pour ne pas marquer le carter;
parce qu'on a pas les moyens de s'acheter un lève moto à 5000 boules.
Grâce au voisin (parpaing, planches, voisine, tout çà...) et éventuellement une barre à mine, on pose la moto, première enclenchée, sur cet échafaudage:
Voilà, on branle le tout, et si çà tient, yapluka crier victoire et dire merci au voisin pour nous avoir économisé une grosse coui**e...
Autres méthodes, dites de petit et de grand bourgeois:
le cric rouleur: dans les 15 euros dans un centre auto;
la table élévatrice: chère mais top pour bosser à hauteur.
Réunir les outils "de base"
A moins de s'appeler Goldorak et d'avoir son bras multi usage, il nous faut quelques accessoires récurents:
Un tabouret, c'est fatiguant de bosser...
Un panier de la ménagère pour y mettre les outils dont on aura besoin
Vachement pratique pour tourner autour de la bécane avec toujours l'outil à portée de main et éviter çà...
Cherchez la clé dans le b*rdel...
Une balladeuse fluo, sur secteur, ou 12 volts.
Ach'tement pratique, surtout quand on y voit rien.
L'halogène de chantier est pas mal non plus, ne toutefois pas le prendre sur pied, on s'y les prend inévitablement, les pieds...
Une boi-boite à casier bleue (la boite, pas les casiers... quoique).
On démonte une vis, hop, dans la boi-boite à casiers, qui permettent d'ordonner par "segments" de démontage: toutes les vis du carénage droit, toutes celles du carénage gauche, etc....
Very utile quand on passe six mois la brèle démontée dans le garage et que l'on ne se souvient plus de l'ordre de remontage... (c'est déjà difficile dix minutes aprés...)
La feuille de papier scotchée au mur, en guise de mémo.
Pour noter fastoche les commentaires en cours de démontage... et ne pas les perdre.
Quelques bieres le tout venant, en réserve suffisante....
Pas d'abus, c'est mauvais pour la santé et encore plus pour le sexe (touchons aux points sensibles).
On débranche la batterie...
Toujours ôter en premier le fil de la borne négative, sauf si l'on tient à faire de la soudure avec ses doigts, qui ne sont pas fait pour çà, enfin, normalement.
Pour info, la borne négative, c'est ouskiya marqué "-", la borne positive, c'est l'autre, la rouge (la verte si vous êtes daltonien ou déjà bourré), ouskiya marqué "+".
Cétipabô la technologie moderne, s'pa
Ayé, parés ? Prêts pour le grand démontage ? bon ben salut je vous laisse faire!!! 
|
|
